Bonjour à tous, j’espère que vous passez un agréable début de semaine. De mon côté, en tant que lectrice, j’ai l’impression qu’aucune de mes lectures actuelles ne me satisfait pleinement. J’ai le désagréable ressentit qu’il manque un petit quelque chose dans tout ce que je lis. Avez-vous, ou avez-vous eu la même impression ? Et si oui, auriez-vous des romans à me conseiller qui pourraient me faire sortir de cette impasse ? Chose à part, je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler de quatre de mes dernières lectures incluant un livre de développement personnel, un roman viking qui m’a laissée mi-figue mi-raisin, le troisième tome d’une saga qui conclut parfaitement cette dernière ainsi qu’une histoire de séquestration qui m’aura fait bailler…
— L ‘ H O M M E Q U I V O U L A I T Ê T R E H E U R E U X
« Imaginez…Vous êtes en vacances à Bali et, peu de temps avant votre retour, vous consultez un vieux guérisseur. Sans raison particulière, juste parce que sa grande réputation vous a donné envie de le rencontrer, au cas où…Son diagnostic est formel : vous êtes en bonne santé, mais vous n’êtes pas heureux. Porteur d’une sagesse infinie, ce vieil homme semble vous connaître mieux que vous-même. L’éclairage très particulier qu’il apporte à votre vécu va vous entraîner dans l’aventure la plus captivante qui soit : celle de la découverte de soi. Les expériences dans lesquelles il vous conduit vont bouleverser votre vie, en vous donnant les clés d’une existence à la hauteur de vos rêves. »
Une lectrice de livraddict a définit l’homme qui voulait être heureux comme un roman feel-good, et je ne peux qu’approuver. Ce livre de Laurent Gounelle est très court à lire, et donc se dévore en très peu de temps. J’avais déjà dévoré et tu trouveras le trésor qui dort en toi du même auteur, je savais donc dans quoi je mettais les pieds. Sans surprise, cet ouvrage est une vraie perle, et se focalise en priorité sur le message qu’il cherche à faire passer, et moins sur la trame ou les personnages, ce qui est assez classique dans tout livre de développement personnel. J’ai pu y trouver entre autres des indications concernant les croyances que l’on associe, consciemment ou non, à chacun, ainsi que l’impact que cela a sur nos vies au quotidien. L’homme qui voulait être heureux est donc un petit traité de vie qui ne peut faire de mal à personne, mais au contraire, que du bien. [17]
— S K Y I N T H E D E E P
« Raised to be a warrior, seventeen-year-old Eelyn fights alongside her Aska clansmen in an ancient rivalry against the Riki clan. Her life is brutal but simple: fight and survive. Until the day she sees the impossible on the battlefield — her brother, fighting with the enemy — the brother she watched die five years ago. Faced with her brother’s betrayal, she must survive the winter in the mountains with the Riki, in a village where every neighbor is an enemy, every battle scar possibly one she delivered. But when the Riki village is raided by a ruthless clan thought to be a legend, Eelyn is even more desperate to get back to her beloved family.
She is given no choice but to trust Fiske, her brother’s friend, who sees her as a threat. They must do the impossible: unite the clans to fight together, or risk being slaughtered one by one. Driven by a love for her clan and her growing love for Fiske, Eelyn must confront her own definition of loyalty and family while daring to put her faith in the people she’s spent her life hating. »
L’ambiance nordique de ce roman fut la première chose qui attira mon œil avisé de lectrice — on ne va pas se mentir, la couverture est craquante aussi. Je commence fort, puisque pour commencer, bien que la trame ne m’ai pas déplu, j’aurais bien aimé que l’intrigue centrale ne tourne pas qu’autour de Eelyn qui retrouve son frère Iri et qui lui en veut de servir à présent le clan ennemi. L’univers Viking offre tellement de possibilités que je mourrais d’envie que l’auteure emprunte l’une d’entre elles. Globalement, je dois dire que je suis plutôt satisfaire de l’atmosphère de ce roman, on sent vraiment que l’auteur est plutôt calée sur le sujet – que ce soit en employant des mots de la langue ancienne ou en nous dépeignant les us et coutumes de ces peuples, le tout sans avoir à faire un stop dans la trame pour enseigner tout ça au lecteur. Seulement, et je suis peinée de vous l’annoncer, l’ambiance de Sky in the deep ainsi que le choix de la temporalité sont les seuls points qui m’ont séduite. Lorsque je repense à ma lecture, terminée quelques semaines plus tôt, je me retrouve avec un léger goût de déception sur la langue, et ce notamment à cause de ces nombreux aspects négatifs qui l’ont emporté sur les bons, comme la facilité de l’histoire par exemple — sans compter sur ce résumé si fournit qu’il ne laisse plus aucune surprise au lecteur. Ce roman d’Adrienne Young me laisse donc plutôt dubitative, et me laisse sur ma faim. [14]
— L A F A U C H E U S E #3 : L E G L A S
« Dans un monde qui a conquis la mort, l’humanité sera-t-elle anéantie par les êtres immortels auxquels elle a donné naissance ?
Le sinistre maître Goddard se prépare à prendre le pouvoir suprême sur la communauté des faucheurs. Seul celui qu’on nomme » le glas » pourrait faire basculer l’humanité du côté de la vie… »
Comme je suis actuellement dans l’optique de terminer le plus de sagas possible, la trilogie La Faucheuse de Neil Shusterman semblait toute trouvée. Cette dernière avait démarré sur des chapeaux de roues, mais s’était vite essoufflée avec l’apparition du second tome, qui m’a paru moins bon. Je suis donc soulagée de vous annoncer que le glas, ce troisième et dernier tome qui conclut la saga remplit son rôle à merveille. Le glas continue dans la lancée de Thunderhead avec un rythme fort et soutenu où les actions s’enchaînent et où l’intrigue de déroule avec rapidité. Le lecteur peut noter l’apparition de nouveaux protagonistes aux personnalités variées, mais également constater l’évolution croissante de certains d’entre eux. Bien que j’aurais aimé que certains détails soient davantage approfondis, et en écrivant cela je pense notamment à Cirrus qui ne débarque que vers la fin du roman — et dont le rôle reste à préciser, je ne pense pas que l’auteur aurait pu faire mieux, et la fin confirme mon opinion. Je suis donc très satisfaite de ce dernier tome qui aura totalement comblé mes attentes et m’aura enchanté ! [17]
chronique tome 1/chronique tome 2
— L A C A V E
« Trèfle, un homme à la folie maniaque et meurtrière, séquestre Rose, Iris et Violette, trois filles, dans sa cave. Un jour, Summer croise la route de cet homme et ne rentre pas chez elle : il l’enferme dans sa cave et la rebaptise Lilas. Mais contrairement aux autres, Lilas ne compte pas accepter son sort jusqu’à faner. »
Je ne suis pas très fan des thrillers mettant en scène un psychopathe, ou une séquestration — et on se demande bien pourquoi — cependant la cave était dans ma pile à lire depuis si longtemps que je voulais pour une fois faire un petit effort. Mettre la main à la pâte. Je suis également consciente qu’il va bien me falloir un jour récurer les fin fonds sombres et poussiéreux de ma PAL si je garde pour objectif de la vider once and for all. Ce que je retiens surtout de ce roman, c’est que prendre trop de douches par jour, c’est pas ouf. À tout ceux qui n’ont pas lu le livre, je vous dois une petite explication : le Grand Méchant, c’est un homme un peu déboussolé mentalement prénommé Trèfle, et Trèfle semble maniaque niveau propreté, c’est pourquoi il force ses captives à prendre deux douches dans la journée, sans compter qu’il en prend aussi de son côté. Alors c’est bien beau mais lorsque l’auteure se force à décrire chaque fois que Summer — l’héroïne — ou Trèfle se glissent sous l’eau chaude, ça en devient un peu lassant. Autre chose : j’ai trouvé la plume de Natasha Preston bien trop jeunesse et simpliste à mon goût, sans compter sur quelques maladresses d’écriture qui ponctuent les descriptions. La trame quant à elle reste prévisible et poursuit son cheminement de manière droite et stable tout au long du roman. Enfin, je ne peux que m’attarder sur ce fameux méchant qui m’a paru trop peu convainquant pour être crédible, et trop peu crédible pour être réaliste. Je n’ai donc pas été très satisfaite de cette lecture, et le fait que le genre thriller ne m’intéresse pas ne l’a en rien aidé à grimper dans mon estime. [12]
[prochaines lectures : the wicked king, la voie de la non-violence, l’assassin royal 04, le père de nos pères, ça 03]
J’ai été totalement conquise par le tome 3 de La Faucheuse, je l’ai trouvé encore plus complexe, varié, j’ai beaucoup aimé suivre autant de personnages. Pour Cirrus, il me parait assez anecdotique maintenant que j’ai lu le tome il y a plusieurs mois.
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Totalement d’accord, ce dernier tome est tout ce qu’il fallait pour un bon dénouement ! 😉
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Sky in the deep me tentait, mais je l’ai retiré de ma liste après avoir lu pls avis mitigés, et ça continue ! Ohlala la cave a l’air EFFARANT, jamais je prendrai ce livre haha. La faucheuse, j’ai lu le tome 1 et beaucoup aimé mais je ne suis pas encore tombée sur la suite en bibliothèque!
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Concernant Sky in the deep, je pense qu’il n’a pas rempli les attentes de beaucoup de lecteurs. L’idée est très bonne, mais malheureusement pas assez exploitée
Et je tremble encore en pensant à La cave la nuit, ce livre est plus effrayant que tous les Ça regroupés… X)
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J’avais adoré La cave 🙂 Les thrillers ne sont pas trop mon genre non plus, mais j’ai bien accroché avec ce livre-là. J’ai trouvé l’histoire entraînante et crédible (ce n’était pas forcément réaliste, mais j’étais tellement prise par l’histoire que je n’ai pas fait attention.) Après c’est sûr que le style d’écriture est assez jeunesse, mais personnellement ça ne m’a pas trop dérangée ^^ La cerise sur le gâteau, c’était les chapitres avec le point de vue de Trèfle. Celui-ci est assez spécial, mais en même temps tous les psychopathes le sont. J’ai beaucoup aimé découvrir son passé !
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Heureuse qu’il t’ai plu en tout cas, même si de mon côté ça n’a pas fonctionné. Le livre m’a semblé trop maladroit à mon goût, un peu comme un livre Wattpad – même si je n’ai rien contre =)
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Si je ne me trompe pas c’est justement un livre qu vient de Wattpad, donc tu es très perspicace d’avoir fait le rapprochement 😉
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Je suis assez mitigée sur Sky in the deep. Je suis tentée, et en même temps j’ai peur aussi que ce soit trop « facile » pour moi. Mais pourquoi pas en tant que lecture tranquille ? 🙂
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Tant que tu ne pars pas du principe que ce livre est très approfondis, tu n’as pas de risques d’être déçue, qui sait tu pourrais même être surprise ! =D
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